Synthèse du projet d'autoroute
L'aménagement
de la route nationale 126 devant permettre le "désenclavement"
du sud du Tarn (Castres, Mazamet), planifié
et budgété pour 2005, n'a pourtant pas encore
vu le jour. Pourquoi ? A quoi ont servi les fonds ? Devant la lenteur de l'état,
Pierre Fabre, selon l'article du 14 novembre 2006 de "La Depêche
du Midi", le sollicite à nouveau à l'automne 2006 pour la
mise en oeuvre de moyens routiers permettant de rallier Castres à Toulouse.
La décision du Ministre des Transports est alors d'ajouter une autoroute.
Au-delà de la nécessité
reconnue du pacte écologique, et contre toute logique géographique
(il suffit de regarder la topographie des reliefs pour comprendre que le seul
itinéraire viable est occupé par ... la RN126 !), le
flot de 6 à 7000 véhicules par jour peut tout à fait être
contrôlé sur place. On est même loin du seuil de
rentabilité d'une autoroute ...
L'aménagement de la nationale actuelle est non seulement
possible, mais il est surtout la solution gagnante sur les
points suivants :
- Réponse adéquate au besoin de circulation notamment en terme
de volume,
- Apport d'un service aux usagers locaux (contrainte de contournement et d'accès
dans le cas d'une autoroute),
- Respect de l'environnement dans ses différentes formes (faune, flore,
...),
- Balance économique de mise en oeuvre équivalente, service
gratuit aux usagers,
- Protection de l'habitat, majoritairement établi dans les reliefs,
- Traitement des zones accidentogènes actuelles (point non traité
par l'autoroute),
- Et encore bien d'autres aspects que nous développons
par ailleurs.
Nous en appelons au bon sens de nos élus et de la Direction
Inter-Régionale des Routes, et nous demandons fermement à ce que
notre proposition soit mise à l'étude.
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